Originaire d’Amérique du Nord, le douglas a été introduit en France en 1842. Désormais très répandu sur le territoire, sa production ne cesse d’augmenter (+15% par an). La croissance rapide du douglas permet d’obtenir des arbres au fût très droit atteignant 50 mètres de haut et 2 mètres de diamètre. Son écorce est épaisse et crevassée.
Description du bois
Son duramen brun – rougeâtre est distinct de l’aubier de couleur crème. Le douglas présente un fil droit, un grain moyen et des noeuds adhérents.
Préservation
Le douglas présente une grande durabilité naturelle : son duramen résiste aux champignons. Il reste sensible aux termites. Le douglas peut être employé en classe de risque 3 (exposé aux intempéries). L’imprégnation du douglas doit être réalisée en autoclave.
Propriété physique et mécanique
Le douglas est une bois léger et tendre aux fibres larges qui lui procurent une très bonne résistance en traction et en flexion. C’est un résineux de premier choix ayant un excellent rapport poids/résistance. La présence massive de noeuds peut considérablement affaiblir sa résistance mécanique.
Masse volumique | 540 kg/mᶟ |
Retrait volumique moyen | 10.6 % |
Dureté | 18 N/mm² |
Module de rupture de flexion | 83 MPa |
Contrainte de Rupture de compression axiale | 47 MPa |
Module d’élasticité longitudinale en flexion | 12 100 MPa |
Conditions de mise en oeuvre
Classement
Télécharger
Classement des sciages résineux
Principales utilisations
Sa disponibilité en grandes longueurs en fait un bois très apprécié en construction. C’est une essence idéale pour la charpente, y compris sous forme de pièces lamellées collées (le douglas, une fois séché, devient très dur) mais aussi pour les bardages, les agencements et la menuiserie extérieure. On l’emploie également dans le domaine de l’aménagement extérieur (pontons, passerelles, caillebotis).