La ressource

Première ressource forestière d’Europe Occidentale, la forêt française couvre plus de 16 millions d’hectares, soit près d’un tiers de notre pays. Riche d’une biodiversité comprenant plus de 128 essences de bois différentes, la forêt française s’accroît au rythme de 88 millions de mètre³ de bois par an. La moitié de ce volume est prélevée annuellement par l’industrie de première transformation.

La production la plus diversifiée d’Europe

Les ressources en bois d’œuvre sont d’une exceptionnelle richesse. Une trentaine font l’objet d’une production régulière de sciages. Unique en Europe, cette biodiversité résulte de la grande variété des sols et des climats, qui est aussi à l’origine de la richesse agricole et viticole de la France.

Forêts de feuillus


Avec une surface de 10 millions d’hectares soit 64% de la surface forestière totale, la France est la première forêt feuillue d’Europe. Avec près de 5 millions d’hectares, le chêne est l’essence la plus représentée. Le volume de bois feuillus sur pied est de 1.5 milliard de m³.

Les forêts de feuillus sont majoritairement localisées dans une grande partie des zones de plaine du Nord, de l’Est du Centre de la France et dans la majeure partie du Sud-Ouest. Les peuplements sont traités en futaie, taillis sous futaie, ou taillis simple. Quatorze essences feuillues occupent chacune une surface minimale de 50 000 ha; c’est un indicateur de la biodiversité de la forêt française.

Forêts de résineux


Les résineux sont majoritairement localisées dans les montagnes, à l’exception des Pyrénées centrales et occidentales. On les retrouve également en plaine dans les régions à sols pauvres (les Landes, la Bretagne méridionale, la Sologne et en Champagne).

Les peuplements de résineux couvrent 4.4 millions d’hectares de forêts en France. Le pin (maritime et sylvestre) est majoritairement représenté et occupe plus de 45%. Une dizaine d’essences résineuses est répertoriée.

Depuis la révolution industrielle, des plantations massives de résineux ont vu le jour, ceci s’explique par leur rotation plus courte que celle des feuillus.